On en sait un peu plus sur la convention signée par Renault Maroc avec le gouvernement marocain le 8 avril dernier. Le nouveau projet, sobrement baptisé «Écosystème Renault», avance des chiffres ambitieux, selon un communiqué du groupe publié le 11 avril. Au-delà des 10 milliards de dirhams d’investissement pour la mise en place de l’écosystème, le constructeur automobile affirme qu’il générera 20 milliards de dirhams de sourcing Maroc à l’horizon 2023, triplant ainsi le montant de ses achats de pièces fabriquées sur le territoire marocain.

Selon Renault Maroc, ce sourcing «intègre les achats locaux et également l’export (hors véhicules)». L’on comprend que le projet vise à positionner le Maroc comme exportateur de composantes automobiles de premier rang. D’ailleurs, le groupe se place en VRP du Maroc puisqu’il a accueilli au sein de l’usine de Tanger 250 fournisseurs internationaux «pour leur présenter le nouvel  écosystème , la plate-forme industrielle de Tanger afin de les inciter à investir dans notre pays.»

L’on apprend également que le plateau d’intégration locale qui sera créé,«comprendra des ressources Achats, Ingénierie et Logistique afin d’optimiser le sourcing local et de faire du Maroc une base d’exportation industrielle solide.»

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