Lors d’un point de presse tenu après le conseil du gouvernement du 7 avril, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a été interrogé sur l’ouverture d’une enquête concernant le volet marocain de l’affaire Panama papers. «Je ne dispose d’aucune information concernant l’ouverture d’une enquête par le gouvernement à ce sujet», déclare El Khalfi.
Il s’agit de la première réaction officielle du gouvernement depuis la révélation le 3 avril de ces documents par un consortium international de 108 médias. Ces documents sont présentés comme «le plus gros leak de l’histoire», dans et lesquels des noms de personnalités marocaines mais aussi internationales, propriétaires de sociétés offshore sont évoqués.
Les partis politiques n’ont pas pour l’heure adopté une position officielle et les politiciens sont, eux-mêmes, peu diserts. L’exception notable vient du porte-parole de l’Istiqlal Adil Benhamza, qui a publié une chronique le 6 avril où il s’exprime de manière générale sur cette affaire, et aussi de la secrétaire générale du PSU, Nabila Mounib, qui a qualifié dans une déclaration au site d’information Goud les informations contenues dans les leaks concernant le Maroc de «dangereuses».
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