Résidences Dar Saada a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de plus de 1,7 milliard de dirhams (-3,6 % par rapport à 2014) générant un résultat net de 450 millions de dirhams (+ 11 %), conforme aux prévisions du business plan. « C’est la quatrième année de suite que nous atteignons nos objectifs exprimés au marché », fait remarquer Amine Guennoun, le directeur général, en conférence de presse ce 1er avril. D’après les estimations de l’entreprise (qui s’est appuyée sur les versements de TVA de l’administration aux acquéreurs de biens économiques), elle rassemblerait 11 % des parts de marché sur le segment économique, contre 6 % en 2012. Les dividendes distribués devraient être de 16,9 dirhams par action. L’endettement net de trésorerie s’élève à 2,2 milliards de dirhams, un chiffre « très raisonnable pour notre activité ». L’entreprise a acquis 47 hectares de terrain en 2015 (à Casablanca, Martil et Marrakech).
Lire aussi : Résidences Dar Saada. Reconfiguration du tour de table
Lire aussi : Une filiale de Palmeraie développement introduite en bourse
L’entreprise est spécialisée dans le logement économique, qui représente 80 % de son activité, et a lancé récemment une nouvelle marque nommée Palm immobilier pour le « standing intermédiaire ». « Dar Saada s’est toujours présentée comme spécialiste du social et du moyen standing mais nos études ont montré que nous avions besoin de rehausser le niveau de la marque ». Des logements qui seront vendus entre 600 dirhams et 1,4 million de dirhams. Pour le moment : deux projets en cours. Un à Dar Bouazza et l’autre à Casablanca, vers Casa-Voyageurs. Pour autant « Nous n’irons jamais vers le haut standing et le luxe », assure Amine Guennoun. Palmeraie Luxury Living appartenant au même groupe Palmeraie développement s’en charge déjà.
Concernant l’adéquation entre l’offre et la demande, souvent pointée du doigt par les observateurs du secteur, Dar Saada est confiante, et se dit même confortée par la récente étude réalisée auprès des ménages par le ministère de l’Habitat. L’étude montre que la médiane du prix du logement dont ont besoin les ménages solvables est justement de 250 000 dirhams. Ce qui pousse Amine Guennoun à affirmer que « le produit correspond parfaitement aux besoins exprimés ». Même si la production annuelle de logement est bien en deçà des besoins.
D’après la direction interrogée lors de la conférence, le promoteur ne compte pas s’impliquer ailleurs en Afrique dans l’immédiat. A propos de la « crise » qui frappe le secteur, Résidences Dar Saada veut tempérer, mais critique à demi mot les concurrents. « On passe par une phase morose mais il n’y a pas d’inquiétude. Les grands problèmes sont dus aux excès de certains opérateurs (trop endettés, trop accélérés), qui en paient les conséquences aujourd’hui », estime Amine Guennoun.
Lire aussi : Addoha, CGI, Alliances… L’immobilier dans la tempête
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer