Le secrétaire général du PAM Ilyas El Omari s’est réuni dans la matinée du 29 mars à Rabat, avec des membres de la Commission nationale des professeures stagiaires. Une réunion à laquelle ont été initialement conviés les six secrétaires généraux de six partis politiques mais qui n’ont finalement pas répondu présents.
« Cette réunion était prévue le 28 mars mais El Omari nous a appelé pour la décaler au 29 mars. Les secrétaires généraux de trois partis de la majorité (MP, PPS, RNI) et de trois partis de l’opposition ( PAM, Istiqlal, USFP) ont été invités à participer à ce dialogue », nous confie Mohamed Idbelkacem, membre de la Commission nationale des professeurs stagiaires. Sur le contenu de la réunion, rien n’a filtré. « El Omari nous a juste contacté pour nous dire qu’on essaiera ensemble de trouver une solution médiane pour ce problème. Nous n’avons pas fixé d’ordre du jour pour cette rencontre », poursuit Idbelkacem. Contacté par Telquel.ma, Ilyas El Omari nous explique que cette rencontre n’a aucune visée politique. « Nous essayons juste de baisser la tension qui existe entre les enseignants-stagiaires et le gouvernement et de trouver une solution qui arrangera les deux parties », nous précise-t-il sans donner plus d’explications.
Depuis le mois de janvier de cette année 2016, la tension monte entre les enseignants stagiaires et le gouvernement. Tout a commencé, en juillet 2015, avec l’adoption de deux décrets émanant du département de Rachid Belmokhtar, ministre de l’Éducation nationale. Le premier instaure un concours d’accès aux postes d’enseignants dans la fonction publique. Quant au second, il revoit à la baisse les bourses mensuelles allouées aux étudiants des centres de formation, qui passent de 2454,51 à 1200 dirhams.
Les enseignants stagiaires, principaux concernés par ces décrets, crient au scandale et protestent, à travers plusieurs sit-in, marches et manifestations, contre des décisions qu’ils estiment injustes. Selon eux, l’existence d’un concours oral et écrit pour l’accès aux centres de formation devrait les dispenser d’un autre examen.
Face à cela, le gouvernement a proposé de recruter les deux promotions actuelles sur deux fournées. Mais les enseignants stagiaires tiennent à leurs revendications qui consistent en l’abrogation de deux décrets ministériels
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