Le 10 janvier à 18 heures, entre 400 et 500 personnes se sont rassemblées devant le parlement pour un sit-in de solidarité aux enseignants stagiaires. L’intitulé exact de l’événement sur la page Facebook le relayant était : « manifestation populaire de solidarité avec les enseignants stagiaires sauvagement réprimés par les autorités ».
Aucun incident ou accrochage avec les forces de l’ordre n’a eu lieu. Des militants du 20 février, d’associations des droits de l’Homme ainsi que des élus (Istiqlal, USFP et PJD notamment) étaient présents.
Ce rassemblement était organisé trois jours après la dispersion par la violence d’enseignants stagiaires manifestants à Marrakech, Inzegane et Casablanca.
Dans un communiqué datant du 9 janvier, le ministère de l’Intérieur est revenu sur les événements. Le ministère y précise que les étudiants ont été « légèrement blessés », que certains ont fait semblant de s’évanouir, et martèle surtout à plusieurs reprises que ces manifestations n’étaient pas autorisées et que les organisateurs en avaient d’ailleurs été informés. D’un autre côté, selon le site d’informations Ahdath, le directeur de la Direction générale de la sureté nationale (DGSN) a ordonné l’ouverture d’une enquête.
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