Manifestation des enseignants-stagiaires: l’Intérieur se justifie

Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur répond aux critiques dénonçant la violence utilisée pour disperser des manifestations le 7 janvier.

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Manifestation du 7 janvier à Casablanca. Crédit : Yassine Toumi.

Circulez, y a rien à voir. Dans un communiqué datant du 9 janvier, le ministère de l’Intérieur revient sur les différentes manifestations des enseignants stagiaires qui se sont tenues le 7 janvier à Casablanca, Marrakech et Inzegane. Ce jour-là, les forces de l’ordre ont dans certaines villes dispersé les manifestants avec violence, en attestent les photos prises lors de l’évènement.

Dans son communiqué, le ministère précise que les étudiants ont été « légèrement blessés », que certains ont fait semblant de s’évanouir, et martèle surtout à plusieurs reprises que ces manifestations n’étaient pas autorisées et que les organisateurs en avaient d’ailleurs été informés.

D’après l’Intérieur, les autorités locales ont tenté de dissuader les manifestants de continuer leur mouvement, « en conformité avec les règlements et les dispositions légales ». À Fès et Tanger, les étudiants ont accepté. En revanche, à Casablanca, Marrakech, et Inzegane, ils ont refusé, « encouragés par des parties habituées à instrumentaliser les revendications de certaines catégories pour nourrir les troubles ».

D’un autre côté, selon le site d’informations Ahdath, le directeur de la Direction générale de la sureté nationale (DGSN) a ordonné l’ouverture d’une enquête sur la dispersion violente de la manifestation des enseignants stagiaires du 7 janvier.

 

 

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