Dans un communiqué en date du 3 décembre, la Samir annonce qu’elle a déposé une requête auprès du président du Tribunal de commerce de Casablanca pour un règlement à l’amiable du différend qui l’oppose à l’Etat marocain et à ses créanciers.
La source justifie cette démarche par le fait que « cette procédure devrait permettre de traiter dans de meilleures conditions les difficultés économiques, juridiques et financières de la société et de favoriser le dialogue avec l’ensemble de ses créanciers », en ajoutant qu’elle attend une décision judiciaire pour pouvoir reprendre ses activités, arrêtées depuis août. D’après le site d’informations Médias24, le Tribunal de commerce aurait déjà entamé ses consultations.
La guerre entre les autorités et l’actionnaire majoritaire de l’entreprise, Mohamed Hussain Ali Al Amoudi, est déclarée depuis plusieurs mois. Le gouvernement reproche au Saoudien de vouloir se désengager en refusant de mettre suffisamment la main à la poche. De son côté, l’actionnaire reproche à l’Etat de lui mettre des battons dans les roues, en témoignage la lettre qu’il a adressée à Benkirane publiée sur Telquel.ma le 3 décembre.
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