Des sources sécuritaires françaises expliquent au Wall Street Journal qu’il y a bien eu une faille dans leur travail : les liens de parenté entre Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris et Hasna Aït Boulahcen, sa cousine qui est morte lors du raid de Saint-Denis, n’ont pas été découverts plus tôt. Pourtant, les services de renseignement les connaissaient tous les deux. Le tétéphone de Hasna Aït Boulahcen avait même été mis sous écoute dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogues.
C’est là que les services secrets marocains auraient joué un rôle. D’après les sources anonymes du Wall Street Journal, ce sont eux qui ont ont appris aux Français que les deux étaient de la même famille. Et c’est justement cette information qui a permis de retrouver Abdelhamid Abaaoud à Saint-Denis.
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« Le 16 novembre ils ont appris son [ de Hasna Aït Boulahcen, ndlr ] lien de parenté avec Abaaoud (leurs mères sont sœurs) et les services anti-terroristes français ont mis son téléphone sur écoute. Ensuite, les autorités françaises ont réalisé que Aït Boulahcen était déjà dans leurs radars », peut-on lire dans le journal américain.
Les services marocains auraient peut-être pris connaissance de la connexion entre les deux protagonistes en interrogeant le frère d’Abaaoud, qui est emprisonné à Salé depuis un mois, annonce le site d’informations LeDesk.ma qui avance «que le Belgo-marocain a fait l’objet d’interrogatoires de la part des autorités marocaines ».
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