A Fès où le problème de sécurité a refait surface après l’agression de touristes allemands le 30 octobre dernier, deux réunions se sont tenues entre les autorités de la ville et la société civile.
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Lors de la dernière qui s’est tenue le 10 novembre, Essaid Zniber le nouveau wali de la région Fès-Meknès a appelé les professionnels du tourisme, un secteur directement touché par le phénomène, à « commencer par un remue-ménage » au sein de leurs établissements. Il s’agit pour le wali de lutter contre « les guides clandestins, les rabatteurs et les maisons d’hôte non-autorisées et les Subsahariens des ronds-points (sic) », rapporte L’Economiste dans son édition du jeudi 12 novembre.
Outre les recommandations faites aux professionnels du tourisme, les services de sécurité de la ville de Fès ont reçu l’assistance des différents organes de la sécurité nationale (DGST , BNPJ, BCIJ) pour se renforcer. Ils procèdent à la vérification des identités dans les rues et dans les lieux susceptibles d’abriter des délinquants, explique la même source.
Ainsi, selon un communiqué de la DGSN datant du 7 novembre quelques jours après l’agression des touristes, les services de sécurité de la ville de Fès ont ratissé la ville et « interpellés pas moins de 1953 personnes » en 72 heures. Parmi elles, 224 ont été arrêtées en flagrant délit puisqu’elles se préparaient à commettre des actes criminels, 144 sont tombées sous le coup de mandats d’arrêts lancés par les autorités judiciaires et le reste soumis aux procédures de vérification des identités.
Les opérations ont ciblé les zones des circonscriptions de Aïn Kadouss et de Zouagha. Les infractions reposent sur l’utilisation ou encore la possession injustifiée des armes blanches et de trafic de stupéfiants.
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