Ils étaient nombreux à venir rendre hommage à la mémoire de Mehdi Benbarka, 50 ans jour pour jour après sa disparition. Famille de la victime, militants des droits de l’Homme et journalistes se sont réunis devant la brasserie Lipp, boulevard Saint-germain, là où l’opposant de Hassan II avait été enlevé par deux policiers français.
Présent à la manifestation, Bachir Ben Barka a déposé un bouquet de fleurs au pied de la plaque où est inscrit le nom de son père. « On demande à l’Etat marocain de permettre que les témoins marocains soient entendus, […] de permettre que des fouilles soient faites là ou on pense qu’il y a une partie du cadavre de mon père », a-t-il réclamé devant la foule .
« On demande à l’Etat français de lever de secret Défense sur les documents de la DGSE, à l’Etat israélien de donner des précisions sur le rôle joué par les services secrets israéliens auprès des services secrets marocain et français. On demande également aux États-Unis de lever le secret défense sur plus de 3000 pièces au nom de Mehdi Ben Barka ».
A Paris comme à Rabat, les hommages se poursuivent. La capitale marocaine accueille un colloque, le vendredi 30 octobre, en hommage au leader de gauche. D’éminentes personnalités prendront part à cette conférence, dont l’ancien premier ministre Abderrahmane Youssoufi et le diplomate et ancien ministre des Affaires étrangères algérien Lakhdar Ibrahimi.
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