« Je n’écarte aucune hypothèse, nous les explorons toutes et pour cette hypothèse (celle de l’enlèvement), il s’agit d’un travail de renseignement », a déclaré le ministre, Pedro Morenes, aux médias espagnols sur la base militaire de Gando, dans l’archipel espagnol des Canaries, au large de l’Afrique.
« Je n’en dirai pas plus pour des raisons évidentes », a-t-il ajouté, révélant que le juge d’instruction chargé du dossier avait décrété le secret de l’enquête.
Après que l’hélicoptère en provenance de Dakar au Sénégal s’était abîmé en mer jeudi à quelque 280 milles nautiques au sud de la Grande Canarie, le ministère avait annoncé, sur la foi des informations du gouvernement marocain, que l’équipage avait été repéré dans un canot de sauvetage, puis récupéré par une embarcation qui devait les acheminer jusqu’au port de Dakhla.
Mais ce bateau n’est jamais arrivé et le ministère a lancé des recherches d’envergure vendredi, conjointement avec les forces marocaines, pour retrouver le capitaine, le lieutenant et le sergent qui revenaient d’exercices d’entraînement des forces sénégalaises.
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Selon le journal El Mundo, l’hypothèse de l’enlèvement, dont le ministre a assuré qu’elle n’était « pas la plus plausible« , s’explique par la présence de nombreux trafiquants, de drogue ou d’être humains, actifs le long des côtes occidentales de l’Afrique et entre les mains desquels les trois hommes pourraient se trouver.
Les opérations de recherche, menées d’abord au large du Sahara dans la zone où était tombé l’appareil, un Superpuma, ont été étendues vers le sud à la Mauritanie et au Sénégal.
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