Les relations entre le Maroc et l’ONG de défense des droits de l’homme HRW, déjà tendues, ne sont pas prêtes de s’améliorer. Et pour cause, après la lettre de Mustapha El Khalfi au président de l’ONG, c’est au tour du ministre de la Justice, Mustapha Ramid, de faire une sortie dans laquelle il multiplie les critiques envers les rapports de Human rights watch.
Invité de l’émission «no9tat nidam» de la chaîne satellitaire Al Arabiya, Mustapha Ramid a critiqué ce qu’il considère un manque d’impartialité de l’organisation sur la question de l’intégrité territoriale. «HRW prend en compte seulement un avis, surtout celui partisan du Polisario, qui est la source de ses informations. Elle n’écoute pas toutes les parties», a-t-il estimé dans des propos rapportés par le site du PJD. Et d’ajouter «nous ne voulons absolument pas interdire ses activités, mais nous lui disons de les geler en attendant d’organiser prochainement un dialogue afin de tracer les nature des contours qui encadrent son travail au Maroc».
Le ministre PJDiste a souligné que HRW produit environ 15 communiqués et rapports sur le Maroc et évite de parler d’autres pays voisins où la situation des droits de l’homme est pire. Pour Ramid, la plupart de ces rapports et communiqués ont pour sujet le Sahara. Il ajoute que ces rapport ne s’intéressent pas à la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf.
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