Les membres de la deuxième chambre du parlement sont connus. Leur élection s’est déroulée comme prévu le vendredi 2 octobre, et a donné la première place à l’Istiqlal (24 sièges). Un résultat qui complique la donne pour l’opposition, dans la mesure où le parti de la balance est en pleine remise en question concernant ses alliés.
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Le PAM, qui lorgnait de (très) bons résultats, se retrouve en deuxième position avec 23 sièges. Un bon score à priori pour le parti du tracteur, mais pas au point de lui assurer de conduire une opposition majoritaire au cas ou l’Istiqlal penche pour le « soutien critique » au gouvernement PJD (qui est lui passé de 0 à 12 sièges). La grande question reste donc ouverte : qui succédera au pamiste Mohamed Cheikh Biadillah à la tête de la chambre des conseillers ?
L’autre enseignement de ce scrutin est l’entrée à la deuxième chambre de l’hémicycle de nouveaux visages. Il s’agit du critique Abdelali Hamieddine du PJD et de Abdessamad Qaiouh de l’Istiqlal. Du côté des grands perdants, on notera la débâcle de Saïd Chbaâtou qui ne décroche pas de siège.
L’ancien élu USFP avait changé de formation, en optant pour le RNI. Il a, de son initiative, déposé sa démission de la première chambre. Mohamed Fadili et Abdelaziz Lebbar du MP et Abdelaziz El Banine (RNI) ont également perdu leur strapontin. A noter que la principale nouveauté de l’élection de cette année, qui s’est déroulée sous la nouvelle Constitution, est la réduction du nombre de sièges à 120 et l’entrée de la CGEM, le syndicat patronal, à la deuxième chambre.
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