Le marathon pour l’élection des membres de la chambre des conseillers entre dans sa phase finale. La campagne électorale des conseillers qui a débuté le 25 septembre va prendre fin le 1er octobre minuit et le vote sera organisé le lendemain. Les élus communaux et régionaux, les représentants des salariés, des chambres professionnelles du patronat (CGEM) devront choisir les membres qui éliront domicile à la deuxième chambre.
Les grand électeurs vont concourir chacun dans la catégorie socioprofessionnelle ou conseil territorial dans lequel ils ont été élus. Soixante-quatorze sièges sont réservés aux collectivités locales et aux régions, 20 sièges iront aux chambres professionnelles dans chaque région, 20 autres sièges appartiennent aux représentants des salariés et huit sièges à la CGEM.
Deux nouveautés sont à retenir: le nombre de sièges qui passe de 270 a 120 depuis la réforme de la Constitution et l’entrée pour la première fois au parlement de la CGEM, seul syndicat patronal représenté.
Cette réduction des membres qui siégeaient dans cette chambre est due à «une situation d’inflation du personnel parlementaire que connaissait cette chambre, et qu’il fallait recadrer», souligne Mustapha Sehimi, politologue. «A part l’arme absolue de la motion de censure, la 2e chambre a tous les autres pouvoir que la première», ajoute-t-il.
Au vu des résultats des élections professionnelles, de celles des représentants de salariés, des communales et des régionales, tout indique que la 2e chambre restera entre les mains des partis de l’opposition. «Les partis d’opposition ont aujourd’hui la majorité dans la 2e chambre, à moins qu’il ne participent pas au vote, ou s’absentent le jour du scrutin» fait remarquer Sehimi. Le successeur de Cheikh Biadillah sera donc forcément issu de l’opposition.
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