Le 15 février dernier, Jean-Louis Perez et Pierre Chautard réalisaient un documentaire au Maroc pour l’agence de presse audiovisuelle Premières Lignes et commandé par France 3 lorsqu’ils ont été arrêtés au siège de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), avant d’être expulsés du territoire.
Fondateur de Premières Lignes, Paul Moreira confie que Catherine Graciet « a été consultante pour ce film. Elle n’a pas participé à l’écriture, mais nous a ouvert son carnet d’adresses et permis d’accéder à de nombreux intervenants. » Et d’ajouter, qu’« à ce titre elle a été rémunérée ».
Dans un contrat rédigé de la main de Catherine Graciet et révélé par BFM TV, Éric Laurent et Catherine Graciet s’engagent « à ne plus rien écrire sur le Royaume du Maroc » et à « ne pas partager en aucune façon les documents et les informations en (leur) possession avec qui que ce soit ». Le document fait mention, en post-scriptum, d’un documentaire commandé par la chaîne France 3 qui ne contiendrait « aucune révélation ».
Paul Moreira assure que le documentaire mentionné dans la lettre contractuelle et le documentaire que réalisaient Jean-Louis Perez et Pierre Chautard est bien le même. Il confirme par ailleurs que la diffusion du documentaire est toujours prévue, mais que le film n’est pas encore terminé. « Tout va dépendre de la suite de l’enquête. Il se peut d’ailleurs que l’on intègre ces derniers rebondissements dans le documentaire ». La date de diffusion reste, pour l’heure, inconnue.
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