Benhammad du MUR: « je suis surpris des dures sanctions contre mon fils »

Le vice-président du MUR Omar Benhammad affirme que son fils nie avoir une quelconque relation avec Daech.

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Le vice-président du MUR, Omar Benhammad

Mehdi Benhammad a été condamné le 9 juillet à quatre ans de prison ferme par la chambre pénale spécialisée dans le terrorisme près de la Cour d’appel de Salé. Le père du condamné, Omar Benhammad, vice-président du Mouvement de l’unicité et de la réforme (MUR) vient de publier un communiqué où il explique les détails de l’interpellation de son fils et de son voyage en Algérie.

« Mon fils niait avoir une quelconque sympathie ou relation avec Daech et dénonçait les crimes que ce mouvement commet », peut-on lire sur le communiqué. Le numéro 2 du mur confie également que son fils « se définissait comme un étudiant débutant cherchant la vérité et n’était membre d’aucune organisation ou mouvement ».

Benhammad dit avoir visité son fils en prison. D’après le communiqué, ce dernier « nie toujours avoir un lien avec Daech ».

« J’avais retiré le passeport à mon fils »

« J’ai trouvé un passeport chez mon fils. Celui-ci l’avait fait sans m’avoir prévenu. Après m’avoir dit qu’il comptait voyager à l’étranger, je le lui ai retiré », raconte le membre dirigeant du MUR qui explique que, peu de temps après, son fils a quitté la maison et l’a contacté pour lui dire qu’il était en Algérie.

Suite à cette nouvelle, Benhammad a contacté les autorités pour leur dire que Mehdi était en Algérie afin qu’elles effectuent leurs recherches et le ramènent. Une semaine après, son fils l’appelle pour lui dire qu’il est détenu en Algérie et qu’il avait besoin de documents prouvant son identité. « C’est à ce moment que j’ai contacté le consulat marocain à Alger et leur ai demandé les documents dont avait besoin Mehdi », précise Benhammad.

Après cet épisode, le vice-président du MUR, bras idéologique du PJD affirme que les autorités marocaines l’ont contacté pour lui dire que son fils était détenu dans la prison de Zaki à Salé. Sur les sanctions à l’encontre de son fils, Benhammad trouve qu’elles « sont dures et qu’un avocat est en charge de cette affaire pour innocenter Mehdi ».

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  • Que ce monsieur s’estime heureux que les Algériens aient préféré livrer son fils aux autorités marocaines au lieu de l’envoyer perdre la notion de lumière dans un trou algérien.
    Oser traverser la frontière sans son passeport est une pratique qui en dit assez sur l’individu…