Reprise des tensions entre Rabat et Alger. Cette fois-ci, c’est la légendaire théorie du complot qui refait surface, afin de justifier les événements violents ayant eu lieu à Ghardaïa. Afin de parer à d’éventuelles critiques, Ahmed Ouyahya, le chef de cabinet du président algérien, a directement mentionné l’intervention de « mains étrangères » qui auraient planifié les violences à Ghardaïa. Même son de cloche du côté d’Abdelmalek Sellal, le Premier ministre qui n’y est pas allé par quatre chemins en relevant, lors d’un meeting politique, qu « un état frère soutiendrait financièrement les mouvements Amazighs autonomistes de M’Zab ».
Selon les deux responsables algériens, ces interventions étrangères et indirectes ne seront que réponses aux différentes positions de l’Algérie, dont notamment leur soutien aux forces du Polisario. Allusion à peine voilée au Maroc.
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N’oubliez surtout pas qu’un certain Etat se disant frère à bel et bien dit que « notre tours viendra » lors d’un certain sommet arabe et ayant un rapport avec la crise qui secoue la Syrie.