L’ONCF lève 1,5 milliard de dirhams en bourse

L’ONCF lance un emprunt obligataire pour boucler le financement des investissements prévus pour 2015 comme ceux concernant les lignes Casablanca-Kénitra et Sidi Kacem-Tanger.

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Gare de Rabat-Agdal. Crédit : Yassine Toumi
Crédit : Yassine Toumi

L’ONCF cherche à boucler le financement de son programme d’investissement. Le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) a publié le 8 juillet la note d’information de son emprunt obligataire. Le plafond y est fixé à 1,5 milliard de dirhams : 15 000 titres maximum d’une valeur nominale de 100 000 dirhams. La maturité des titres est de 10, 15 ou 20 ans selon les tranches. La souscription doit avoir lieu entre le 15 et le 20 juillet inclus.

D’après la note d’information, l’émission servira à boucler le financement des investissements programmés pour 2015 : l’augmentation de la capacité de la ligne reliant Casablanca à Kénitra (déjà financée par la Banque africaine de développement, un prêt espagnol et l’emprunt obligataire de 2011), la mise à niveau de la ligne Sidi Kacem-Tanger, l’installation de sécurité et sous stations (stations réparties le long des lignes de chemin de fer pour garantir une alimentation électrique régulière) et l’acquisition de nouveau matériel.

TGV : 2,9 milliards de dirhams de plus que prévus

La note d’information revient sur les besoins d’investissement de l’ONCF en général. Ainsi, le contrat programme liant l’Etat à l’office entre 2010 et 2015 prévoit un montant global des investissements de 32,8 milliards de dirhams, dont 20 milliards de dirhams seulement pour la ligne à grande vitesse à construire entre Tanger et Casablanca. Et le document confirme bien que ce chantier plus cher que prévu. Ainsi, le coût estimé était de 20 milliards de dirhams, il en coûtera 2,9 milliards de dirhams de plus. D’après le document, l’ONCF n’a pas encore bouclé le financement de ce dépassement, qui serait « en cours de structuration avec les autorités et les bailleurs ».

Lire aussi : Pas de TGV avant 2017: des retards qui vont coûter cher

On remarque aussi que l’ONCF est en recherche de financements parce que de nouveaux projets se sont ajoutés à ceux prévus par le contrat-programme comme la mise à niveau de la ligne Settat-Marrakech ou encore la sécurisation des passages à niveau.

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