Lecture du Coran, jeux de cartes, coutures ou encore de la marche. C’est, en résumé, le quotidien de la danseuse Noor durant le mois de ramadan. Un mois durant lequel la danseuse mange légèrement, avec un menu composé notamment de briouates et de nems, car elle ne veut pas être « alourdie par la nourriture ».

Le mois sacré est également un mois de vacances pour la danseuses car le « mois de ramadan n’est pas un mois de danse et dénudement » car  elle a «  11 mois pour danser et faire la fête ». Durant ce mois, la danseuse délaisse des habits qui peuvent être qualifiés de provocateurs et préfère porter des « gandourates et des robes longues ».

Dans cet entretien accordé à AlYaoum24, Noor revient également sur l’affaire d’Inezgane : « J’ai suivi cette affaire. Ce n’est pas logique ce qui est arrivé. Nous sommes dans un pays de liberté et de tolérance. Chaque année à Agadir est organisée un concert de la tolérance ou l’on peut voir des filles dénudées danser en maillot ou en culotte […] Personne ne se plaint parce que ce sont des étrangères. Maintenant que deux filles veulent porter des robes on s’en plaint ? […] Nous ne sommes pas à Kandahar ».