Durant la troisième semaine de juin, un examen d’éducation islamique destiné aux élevés de neuvième année (quatrième année du collège) avait suscité la controverse sur les réseaux sociaux. La raison ? L’examen faisait un dangereux amalgame entre défense des droits de l’Homme et des comportements incivils comme la violence, le sabotage des équipements ou encore le harcèlement. Après plus d’une dizaine de jours de silence, l’académie régionale d’Agadir s’est finalement excusée que la situation fictive présentée dans l’examen a créé un « malentendu » et a indiqué que le texte controversé n’avait pas pour but d’ « offenser les défenseurs des droits de l’Homme ».
La commission régionale d’Agadir, qui a préparé l’examen, a tenu à réconcilier éducation islamique et droits de l’Homme en indiquant dans son communiqué que « les valeurs défendues par les clubs de citoyenneté et des droits de l’homme sont les mêmes que celles défendues par l’éducation islamique. Des valeurs qui se trouvent dans notre religion et ne sont pas en contradiction avec les valeurs des droits de l’homme tels qu’ils sont universellement reconnus ».
Ca en dit long…