Une nouvelle colère royale. Selon l’édition du 30 juin du quotidien Al Massae, le roi Mohammed VI est mécontent du travail de la Gendarmerie royale et plus particulièrement de celui des unités chargées de la surveillance des palais et résidences royaux. D’après Al Massae, le corps chapeauté par Hosni Benslimane ne fait plus partie du dispositif de sécurité chargé de la surveillance des lieux de séjour du roi. Le quotidien justifie ses affirmations par le fait que certains gendarmes, chargés de la surveillance de la résidence royale de Tamaris, à Casablanca, ont « disparu ». Ces derniers ont été remplacés par des officiers de la sureté nationale et des forces auxiliaires selon Al Massae. Le journal précise que ce n’est pas la première fois que la gendarmerie royale fait l’objet de la colère de Mohammed VI.
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Al Massae indique également qu’une réunion de hauts responsables sécuritaires a été organisée parallèlement au changement d’organisation dans la surveillance des résidences royales. À l’issue de celle-ci, il a été décidé, selon le quotidien, de renforcer la sécurité dans la ville de Casablanca où le souverain séjourne actuellement. Il a également été décidé de monter le niveau d’alerte dans la ville. Enfin, des barrages seront mis en place par les membres des forces de l’ordre chargées de la circulation qui devront également procéder à une vérification plus intense de l’identité des personnes entrant dans la capitale économique.
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la gendarmerie royale a besoin d’un grand changement en son sein. Les gendarmes doivent comprendre que la colère du chef suprême n’est pas un avertissement mais le prélude d’importants limogeages et de restructuration du corps. On n’a le droit à aucune erreur lorsque l’on a en charge la sécurité de l’état.