Le mardi 2 juin aura été une journée marquante pour la cause gay à Rabat. Après deux Femen qui se sont embrassées devant la tour Hassan pour appeler à la dépénalisation de l’homosexualité, le concert de Placebo sur la scène de l’OLM Souissi au Festival Mawazine était lui aussi teinté d’engagement pour la cause homosexuelle. Stefan Olsdal, le guitariste et bassiste de Placebo (lui même homosexuel) a commencé par lancer des clins d’œil appelant à la dépénalisation de l’homosexualité. Au dos d’une de ses guitares, il affichait un 489 barré. Une autre, aux couleurs du drapeau gay. Lors de la dernière partie du concert, celle du rappel, Stefan Olsdal est arrivé sur scène, torse nu. Sur sa peau, le chiffre 489 barré d’une large croix. Une référence à l’article 489 du Code pénal, qui « puni[t] de l’emprisonnement de six mois à trois ans […] quiconque commet un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe ». Le musicien s’est avancé à plusieurs reprises sur scène, brandissant sa guitare colorée pour transmettre son message. Un acte qui n’a pas manqué de raviver le public, déjà emballé par la performance du groupe.
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Sur les réseaux sociaux, la performance fait déjà beaucoup parler. Plusieurs personnes ayant assisté au concert ont partagé en masse les photos de Stefan Olsdal torse nu, un 489 barré sur le torse, jouant de sa guitare aux couleurs du drapeau gay.
L’artiste a persisté en partageant sur son compte Instagram une photo du concert accompagnée de ce message :
L’article 489 condamne l’homosexualité au Maroc. Débarrassons-nous de lui ! Tout mon amour et mon support pour ceux qui doivent se battre pour leur droit à aimer. Amour et paix de Placebo.
L’encre que va faire couler cet acte militant risque d’éclipser la véritable performance musicale du groupe londonien sur la scène de l’OLM Souissi. Placebo, c’est du rock. Depuis leur premier album éponyme, sorti en 1996, Placebo a marqué la scène rock alternative. Mais pas que. Nul besoin d’être un rockeur invétéré pour avoir entendu et fredonné plusieurs de leurs morceaux à la fois énergiques et mélancoliques. Parfois même sans savoir que ce sont des chansons de Placebo.
Et ça s’est ressenti dans le public. Le concert n’a rassemblé que peu de monde. Qu’à cela ne tienne, le groupe ne s’est pas offusqué et a donné le meilleur de lui-même. Le public aussi, en reprenant en chœur les refrains de leurs plus grands tubes. Si la première partie du concert était consacrée dans sa majorité à leur dernier album Loud Like Love, la suite donnait la part belle aux classiques comme Song to say good bye, The bitter end ou encore Special K.
je signe et je persiste.je recommente puisque monsieur le moderateur vous censurez mon commentaire qui respecte la netiquette. puisque ce olsdal propage des insanités destructives etetrangéres de notre milieu musulman.depuis qu allah le tout puissant et createur de l homme l amour se fait entre un homme et une femme.cet intrus olsdal ose meme et sans vergone critiquer notre code penal et de quel droit.