Muhammad Hanif Dhakiri, ministre indonésien du Travail, a publié lundi 5 mai un décret ministériel qui écarterait 21 pays arabo-musulmans, dont le Maroc, des destinations éligibles au programme indonésien de placement de travailleurs à l’étranger.
La décision du ministre intervient environ trois semaines après l’exécution en Arabie saoudite de deux domestiques indonésiennes. Le ministre a admis que cela avait contribué à sa décision.
« Jusqu’à présent, les conditions des Indonésiens travaillant pour des particuliers demeure problématique, des violations du droit du travail aux atteintes aux droits de l’Homme », a-t-il également expliqué lors d’une conférence de presse tenue à Jakarta.
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Les pays concernés par cette décision sont, outre le Maroc, l’Algérie, l’Arabie saoudite, Bahreïn, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Irak, l’Iran, le Kowaït, la Jordanie, le Liban, la Mauritanie, Oman, le Pakistan, la Palestine, le Qatar, le Soudan du Sud, la Syrie, la Tunisie et le Qatar.
Si le programme de placement des travailleurs indonésiens à l’étranger ne proposera plus le Maroc ni ces autres pays aux candidats à l’émigration, cela ne signifie pas pour autant que les domestiques indonésiennes ne viendront plus au Maroc, par leurs propres moyens.
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