Serait-ce l’heure du départ pour Habib Choubani ? Le ministre issu du PJD est en train de fixer des hommes de son parti à la tête des directions de son ministère. Il a ainsi « poussé » son chef de cabinet au poste de directeur, pour la deuxième fois de son mandat gouvernemental. Ce dernier a été, dans le passé, directeur des ressources financières, des systèmes d’information et des études. Habib Choubani, également député de la ville d’Errachidia, a aussi instauré un comité, uniquement composé des assistants des ministres du PJD. Un groupe qui inclut notamment le secrétaire général du ministère de la Communication.
Dans un communiqué publié quelques heures après la publication de cet article, le ministre des Relations avec le parlement dément que son chef de cabinet a été choisi pour le poste de directeur du département chargé de la société civile « en raison de considérations politiques ou partisanes » et assure que le processus de nomination au sein de son département est transparent. Cependant, le communiqué n’évoque absolument pas le départ prochain de Habib Choubani.
Des rumeurs annonçaient déjà son départ lors d’un éventuel remaniement du gouvernement, évoquant une « insatisfaction de Abdelilah Benkirane de son travail ». Le ministre originaire d’Errachidia avait fait la une des médias quelques jours auparavant, en officialisant ses fiançailles avec la ministre déléguée auprès de l’Enseignement supérieur, Soumia Benkhaldoun. Une nouvelle qui n’a pas été commentée officiellement par le PJD.
Voir aussi : A Errachidia, un meeting du PJD tourne au pugilat
Telquel devient un vrai torchon people. Quelle dérive que celle de Telquel dans la pipolisation du traitement de l’information. Des cas comme celui de ce ministre, il en existe partout dans le monde. Les affaires Clinton-Lewinski, DSK-Diallo ou encore Hollande-Gayet en sont l’illustration même. Telquel découvre sur le tard ces pratiques et arbore le sensationnel comme moyen aguichant en vue d’attirer un lectorat marocain avide de sensationnel à travers un faux slogan qui est celui de la transparence où les histoires d’ordre privé sont mises sur la place publique. Telquel participe donc à l’abrutissement du lecteur moyen marocain en le rendant plus débile chaque jour un peu plus.
De grâce épargnez-nous de vos modèles importés de mère la France. Vous êtes déjà suffisamment bas en adoptant des lignes rédactionnelles digne d’un médiocre quotidien régional en France qui véhicule à coup de grands titres de la fausse information et des commérages aussi.
Trop médiocre !