Le 10 mars, la Cour d’appel de Casablanca a confirmé le jugement en première instance d’Oussama Housni du 23 juillet 2014 : trois ans de prison ferme pour dénonciation mensongère. Le militant de l’Association marocaine des droits humains et du Mouvement du 20-Février prétend avoir été victime de viol. Dans sa plainte contre X, il affirme avoir été enlevé et violenté par des inconnus le 2 mai 2014, alors qu’il quittait une manifestation organisée en solidarité avec des militants du Mouvement 20-Février emprisonnés.
Le jeune homme de 22 ans est aussi condamné à payer une amende de 5 000 dirhams et 100 000 dirhams de dommages et intérêts à la police. Son avocat maître Saïd Benhammani nous a appris qu’il avait déjà déposé son pourvoi en cassation, et qu’il maintiendrait ses accusations.
Cette affaire est suivie par Amnesty International. L’ONG demande la libération du militant, toute comme celle de Wafaâ Charaf, autre militante du 20-Février incarcérée pour dénonciation calomnieuse de torture.
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