La scène se déroule sur la voie publique à Taza. Un père de famille, en compagnie de sa femme, présente ses deux filles à la vente. Le marchand ambulant dit ne plus pouvoir supporter les besoins de sa famille. « Les autorités ont écrasé toute ma marchandise (constituée de légumes et de fruits, ndlr) », se plaint-il devant une foule de gens alertés par la scène. « J’ai réussi à garder mes deux chariots mais toute ma marchandise est partie en l’air », insiste-t-il.
Le marchand ambulant dit être « en fuite » puisque « recherché par la police judiciaire depuis quinze jours ». Sa femme, elle, tempère. « Nous ne vendons pas nos filles, c’est juste un slogan pour alarmer les gens sur notre situation. J’ai vendu tous mes tapis et des meubles pour subvenir aux besoins de mes deux filles », témoigne-t-elle devant des regards médusés de la foule. Le marchand ambulant, lui renchérit dans un élan de désespoir, alertant sur ses mauvaises conditions de vie : « Pour bien faire vivre deux personnes, il faut en vendre deux ».
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