« La plupart des Marocains et des Algériens sur notre territoire vivent spécialement des aides sociales que nous payons tous et ne veulent pas travailler », avait déclaré en août 2014 Javier Maroto, maire de Vitoria, au Pays basque espagnol.
Ses déclarations avaient été épinglées par l’ONG SOS Racismo qui avait alors porté plainte contre le maire pour incitation à la haine. Mais la justice a rendu son verdict le 9 mars : l’élu ne sera pas condamné pour ses propos, la plainte a été classée sans suite. Selon le quotidien espagnol El Mundo, le tribunal justifie sa décision en arguant que ce discours s’inscrit « dans l’exercice de sa liberté à s’exprimer et à diffuser librement ses pensées, ses idées et ses opinions ».
Javier Maroto a alors demandé des « excuses publiques de la part de toutes les personnes qui l’ont disqualifié ». D’après lui, ce jugement donne encore plus de légitimité à sa proposition d’ « améliorer l’accès aux aides sociales ».
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer