Dans un communiqué publié le 26 février, le ministère de l’Intérieur explique que pour bénéficier de l’allocation pour les veuves en situation de précarité, les dossiers doivent être déposés au siège du caïdat ou auprès des annexes administratives du lieu de résidence.
Jusque-là, la procédure permettant l’ouverture de ces droits n’était pas mise en place. C’est un décret daté du 4 décembre 2014 qui fixe l’aide directe aux veuves à 350 dirhams pour chaque enfant orphelin et scolarisé de moins de 22 ans, ainsi que pour chaque enfant en situation de handicap (sans préciser l’âge). Le cumul de cette somme s’arrête à trois enfants, soit 1 050 dirhams comme aide maximale.
Pas de cumul possible
Le ministère de l’Intérieur précise que ce montant de l’allocation ne peut pas être cumulé avec une autre aide, qu’elle qu’en soit la nature : bourses scolaires, allocation familiale, aide fournie dans le cadre du programme Tayssir, une pension ou une aide directe payée par le budget de l’État ou d’une institution publique. Les veuves souhaitant bénéficier de cette aide directe doivent disposer d’un compte à la Poste.
La Caisse nationale des retraites et des assurances se chargera de l’attribution des aides. Elle s’appuiera sur une liste de bénéficiaires préparée et élaborée par la Commission régionale des aides directes des veuves en situation de précarité, après approbation des commissions centrales permanentes définies par le décret.
La mesure, adoptée en conseil de gouvernement le 30 octobre dernier, intervient en réponse aux inquiétudes que la politique de décompensation a suscité pour les ménages les plus fragiles.
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C’est très bien, mais qu’en est-il des allocations pour le chômage ? On en parlait pendant des mois, mais rien n’a été fait à cet égard.