A l’issue d’une réunion entre les trois syndicats (CDT, UMT, FDT) qui s’est tenue ce mardi 24 février, ceux-ci ont décidé de poursuivre les négociations avec le gouvernement. Pourtant, la veille, les syndicats avaient quitté la table des négociations, en signe de protestation contre le fait que la question des salaires et de la réduction des impôts soit dissociée de la négociation sur les retraites.
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« Le ministre de l’Économie et des finances Mohamed Boussaïd a refusé nos revendications de hausse des salaires et de réduction des impôts qui sont, à notre sens, liées de manière étroite avec la réforme des retraites », justifie Abderrahmane Azzouzi, secrétaire général de la Fédération démocratique du travail (FDT). Celui-ci nous explique que « c’est à cause de ce rejet des revendications que les syndicats ont décidé de quitter les négociations avec le gouvernement qui ont eu lieu le 23 février ».
Les retraites et le salaire
Suite à cet épisode, les centrales syndicales ont envoyé une lettre ce 24 février au chef du gouvernement dans laquelle ils expliquent à Abdelilah Benkirane que la question des hausses de salaires est étroitement liée à la réforme des retraites et qu’une partie des négociations sera axée sur ce point.
A noter que le dialogue social entre le gouvernement et les syndicats a été gelé depuis avril 2014 et vient de reprendre depuis la fin du mois de janvier. De même, une grève générale a été organisée le 29 octobre dernier en protestation au projet de loi des finances 2015 élaboré par le gouvernement.
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