Surprise dans les comptes du royaume. Dans un communiqué publié sur son site, la Trésorerie générale du royaume a annoncé un excèdent de 5,2 milliards de dirhams. A la même période, l’an dernier, les comptes de la nation indiquaient un déficit de 141 millions de dirhams.
Les revenus du royaume, estimés à 16,6 milliards de dirhams pour le mois de janvier 2015 contre 16,5 milliards en janvier 2014, sont en stagnation légèrement positive, à +0,6 %. Une partie de ces recettes provient de la hausse de la taxe de consommation sur les tabacs, entrée en vigueur le 1er janvier. Ces rentrées fiscales ont également pu compter sur l’augmentation de 4,2% de la fiscalité domestique, à travers les augmentations de l’impôt sur les sociétés (+12,3 %), de la TVA (+12,3 %), du droit d’enregistrement et timbre (+6,5 %) ainsi que les majorations de retard (+7,4 %).
Mais c’est surtout la baisse des dépenses qui explique cet excédent : les dépenses enregistrées en janvier 2015 étaient de 14,4 milliards de dirhams, ce qui représente une chute de 16,6% par rapport à l’année précédente. Celle-ci s’explique par l’absence de compensation de certains produits, d’où une économie de 3,3 milliards de dirhams, ou encore par la diminution de 7,2 % des dépenses de personnel. On notera que les investissements du gouvernement ont été réduits de 6,7 %, par rapport au mois de janvier 2014, avec 8,3 milliards de dirhams investis.
Lire notre article : La loi de finances 2015 est-elle un budget d’austérité ?
En France, en ce moment, on aimerait bien en faire autant…