Le FMI alerte une nouvelle fois sur l’urgence d’une réforme des retraites

Le FMI a fait le bilan de la seconde ligne de précaution et de liquidité accordée au Maroc.

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Crédit : Yassine Toumi

Comme souvent, le Fonds monétaire international choisit le « bien mais peut mieux faire » pour évaluer la situation économique du Maroc. Le 6 février, l’organisation a publié ses remarques sur les résultats de l’accord signé en juillet 2014 sur la seconde ligne de précaution et de liquidité (LPL) de 41 milliards de dollars accordée au royaume. Il s’agit d’une aide octroyée en général à des États possédants de bons fondamentaux économiques, mais qui restent vulnérables. Verdict : malgré un contexte international peu favorable, le Maroc s’en sort bien (et n’a d’ailleurs pas touché aux liquidités proposées), bien qu’il reste exposé aux « risques extérieurs considérables ».

En revanche, cette revue des résultats a été l’occasion pour le FMI d’alerter encore une fois sur l’urgence d’une réforme du régime des retraites, comme il l’avait déjà fait en novembre 2014. D’ailleurs, l’organisme conseille au Maroc de presser le pas des réformes de manière générale : « il est essentiel d’exécuter les réformes de manière soutenue ». 

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Hormis les retraites, le FMI réclame toujours une amélioration du climat des affaires avec une meilleure gouvernance et plus de transparence. Dans son communiqué, l’institution internationale conseille également un assouplissement du régime des changes marocains. Celui-ci est régi par une législation datant de 1949, mais l’Office des changes est enclin à le moderniser en l’assouplissant. L’opération d’amnistie financière ou la future indexation de la dotation touristique sur l’impôt sur le revenu en témoignent.

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