Benkirane, sur la mort de Baha: «J'ai perdu un citoyen exceptionnel»

Lors du premier Conseil de gouvernement en l’absence d’Abdellah Baha ce jeudi 11 décembre, Abdelilah Benkirane a livré des détails sur ses échanges avec Mohammed VI autour de ce décès.

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Benkirane
Benkirane lors du premier Conseil de gouvernement après le décès de Baha. Crédit : capture d'écran 2M

En introduction au premier Conseil de gouvernement suivant le décès du ministre d’État, Abdellah Baha, Abdelilah Benkirane s’est exprimé pour la première fois publiquement, ce jeudi 11 décembre, sur le décès de son ami et complice au sein du PJD. Le chef du gouvernement, encore très affecté, a notamment révélé certains détails sur sa conversation téléphonique avec Mohammed VI suite à ce décès tragique. Il a ainsi déclaré au roi avoir perdu « un citoyen exceptionnel ». Abdelilah Benkirane a ensuite évoqué devant le conseil l’importance d’Abdellah Baha au sein du gouvernement et son implication dans son travail. Un témoignage qui n’a pas manqué de provoquer l’émoi de plusieurs ministres qui ont laissé couler quelques larmes.

Si les membres du gouvernement ont proposé à Benkirane de laisser vide le siège d’Abdellah Baha à sa droite, afin de lui rendre hommage, ce dernier a refusé cette proposition. La place a été occupée par le ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar, vu que « le gouvernement reste solidaire en toutes circonstances », selon les dires du chef du gouvernement.

Pas de remaniement

Aucune décision de remaniement gouvernemental n’a été prise pour remplacer le défunt, selon Mustapha El Khalfi, porte-parole du gouvernement, s’exprimant à l’issue de la réunion.

Le Conseil de gouvernement a essentiellement été consacré à la discussion du projet de loi sur la liquidation du budget de l’année 2012, notamment l’annulation des budgets d’investissement non décaissés à la fin de l’exercice 2011.

Anis Birou, le ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, a aussi présenté la stratégie du Maroc dans le secteur de l’immigration.

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  • Concitoyen et non pas citoyen. Le roi seul pourrait l’appeler « mon citoyen » ou tout simplement « mon sujet », mais pas un chef de gouvernement. Les chefs de gouvernements ne sont eux-memes que des citoyens/concitoyens. A Bon entendeur, nuance! Benkirane ne saurait se prendre pour un monarque car il n’est qu’un chef de gouvernement et de coalition en plus! Allah irhem l’homme, l’ancien ministre d’Etat et concitoyen Abdellah BAHA.