Le chef du gouvernement est sous le choc suite à la disparition de son bras droit Abdellah Baha dans un tragique accident dimanche 7 décembre. Autre preuve, s’il en fallait, du lien très fort qui unissait les deux hommes, c’est à la résidence d’Abdelilah Benkirane aux quartiers des Orangers à Rabat, et non dans la résidence du défunt, que sont organisées les obsèques.
Au moment où nous publions ces lignes, la rue Jean Jaurès à Rabat, où réside Abdelilah Benkirane, était pleine des voitures des proches, hommes politiques et responsables, parmi lesquels Driss Jettou, Driss Lachgar et Fathallah Oualalou, venus présenter leurs condoléances à la famille de Abdellah Baha ainsi qu’au leader du PJD.
Une amitié de longue date
« Baha est un ami, un vrai. Seul la mort nous séparera », avait déclaré Abdelilah Benkirane il y a quelques années dans les pages de TelQuel. Une amitié qui date de l’époque estudiantine d’Abdellah Baha. Étudiant à l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan-II, il rencontre des militants de la Chabiba islamiya, qui le rallient à leur cause. Ce groupe rassemble alors plusieurs futurs dirigeants du pays, dont Saâd Eddine El Othmani et Abdelilah Benkirane.
Le ministre d’État Abdellah Baha a été percuté par un train dimanche vers 18h00 à Bouznika. « Il a été percuté par un train qu’il n’a pas vu au moment de traverser la voie » , a indiqué à l’AFP le vice-secrétaire général du PJD, Slimane El Amrani, qui s’est rendu sur les lieux de l’accident. Et selon un communiqué de son parti, le choc s’est produit alors que le ministre d’État était sorti de son véhicule. Une enquête a été ouverte.
Le défunt sera inhumé mardi 9 décembre après la prière d’Addohr, au cimetière Chouhada à Rabat.
Toutes nos condoléances, qu’il repose en paix.