Lors de son intervention au sein de la commission de la justice, de législation et des droits de l’Homme au parlement, le ministre chargé de la Fonction publique, Mohamed Moubdii, a affirmé que 574 « fonctionnaires fantômes », qui se sont absentés de leurs postes durant l’année 2013, ont été sanctionnés conformément à la loi et ont été démis de leurs fonctions.
Quant à 2014, le ministre a aussi révélé que les salaires de 672 fonctionnaires ont été bloqués : ils ne leur seront versés qu’à la condition qu’ils puissent prouver qu’ils sont « actifs » au sein de leur administration et que « leurs absences répétitives » sont justifiées.
Najib Boulif, alors ministre délégué en charge de la Gouvernance et des affaires générales, avait affirmé en 2012 que l’administration marocaine comptait entre 70 et 90 000 fonctionnaires.
Enfin, Mohamed Moubdii a également affirmé que le phénomène de la corruption sévit toujours au sein de la fonction publique même si son ampleur a quelque peu diminué. Une baisse qui s’expliquerait − selon lui − par le travail de la commission chargée de contrôler plusieurs ministères et administrations.
Sur 90 000 fonctionnaires, je dirais plutôt qu’on a un tiers de fantômes, un tiers de bras cassés, et un tiers qui font à peu près leur boulot.