Inquiets des menaces jihadistes, les Français semblent bouder les vacances vers les pays du Maghreb, en se reportant vers d’autres destinations comme l’Italie, l’Espagne continentale, les Canaries et la Grèce. Selon plusieurs responsables du secteur, la baisse avoisine 15% pour la Tunisie et le Maroc, deux destinations d’ordinaire privilégiées à cette période de l’année. « Nous prenons cette situation au sérieux et avons mis en place une cellule de veille qui a déjà commencé son travail », a déclaré à l’AFP M. Haddad. « Nous avons, en parallèle, entamé un travail de communication. Le mot d’ordre, c’est que nous prenons vraiment cette situation au sérieux (…). Ce travail va continuer durant les prochaines semaines« , a-t-il martelé.
Alors que les professionnels en France ont déploré une réaction « épidermique » après l’assassinat d’Hervé Gourdel en septembre par des jihadistes algériens ayant fait allégeance au groupe Etat islamique, le ministre marocain a estimé qu’il ne fallait « surtout pas céder à la panique ». »Le Maroc continue d’être un pays où la sécurité est garantie et il dispose, si besoin, de tous les moyens pour garantir la sécurité de ses citoyens et de ses visiteurs« , a-t-il avancé.
Avec près de deux millions de visiteurs par an, les Français constituent le premier contingent au Maroc, où le secteur du tourisme représente 10% du PIB.
Au début du mois, un responsable marocain de ce secteur avait fustigé une « décision émotionnelle très exagérée » des autorités françaises, en réaction à l’appel du Quai d’Orsay à une « vigilance renforcée » dans une quarantaine de pays dont le Maroc. Paris s’était justifié en soulignant que cet appel ne visait qu’une petite partie du territoire du royaume. « La quasi-totalité » du Maroc est en « vigilance normale », avait noté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
tant mieux plus de touristes! moins de pédophiles, moins de pédés, moins de putes, moins d alcolos, moins de discothèques, moins de casinos, moins de pétasses. et les noirs il faut les renvoyer chez eux dans leur pays en ébolie.