Le FMI estime que le PIB du Maroc devrait connaître une croissance de 3,5 % en 2014. Le taux de chômage devrait descendre à 9,1 % selon les experts de Washington.
A quelques jours des assemblées de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), qui se tiendront du 10 au 12 octobre, l’institution dirigée par Christine Lagarde a publié ses projections concernant la croissance mondiale.
Une partie de ce rapport intitulé World Economic Outlook : Legacies, Clouds and Uncertainties est consacrée à la croissance des pays du Maghreb, et notamment le Maroc. Le document révèle que, selon les projections du FMI, le PIB marocain connaîtra une croissance de l’ordre de 3,5 % en 2014. En 2013, le taux de croissance du PIB national était de 4,4 %. A noter que Bank Al-Maghrib avait, le 23 septembre, tablé sur un taux de croissance de 2,5 %.
Les réformes structurelles portent leurs fruits
Les experts du FMI estiment que « l’implémentation de réformes structurelles commence à porter ses fruits, et la croissance devrait connaître une accélération en 2015 ». L’institution prédit que « l’investissement privé devrait se renforcer grâce aux recettes touristiques croissantes et des performances à l’exportation plus solides ».
L’Algérie va connaître une croissance plus importante que celle du Maroc, selon le FMI, tandis que celle de la Tunisie devrait être inférieure à celle du royaume. En effet, le PIB de la Tunisie, qui comme le Maroc fait partie des pays importateurs de pétrole, connaîtra une croissance de 2,8 % en 2014 et de 3,7 % en 2015 selon les prévisions du FMI. La croissance du PIB de l’Algérie, pays exportateur de pétrole, est estimée à 3,8 % pour l’année 2014 et 4 % pour l’année 2015.
Baisse du taux de chômage en vue
Le FMI livre également, dans son rapport, ses prévisions concernant le taux de chômage au Maroc. Les experts de l’institution prévoient une baisse timide du chômage, qui touche 9,2 % de la population active en 2013, qui devrait atteindre 9,1 % en 2014 et 9 % en 2015.
A noter que l’objectif du gouvernement, au mois de mars, était de ramener le taux de chômage à 8 %. A l’issue du deuxième trimestre de l’année 2014, le Haut-commissariat au plan (HCP) avait indiqué que le taux de chômage était de 9,3 %. Le phénomène affecte 1 114 000 Marocains selon le HCP.
Une croissance fragile (Tourisme, agricole…) tiré par une démographie galopante. Le vrai problème en long terme c’est que le capital (patrimoine) connait une croissance fulgurante, bien supérieure à celle du PIB. Résultat: les 10% les plus riches qui détiennnent 90% de la richesse, s’enrichisse encore et encore, d’une facon de plus en plus rapide (politique fiscale à le cul à l’air). Le reste des marocains n’ont que leurs yeux pour pleurer. En Algérie et en Tunisie c’est pareil.