La cote de popularité d’Abdelilah Benkirane est en baisse. La confiance que les Marocains accordent au chef du gouvernement est passée de 53 à 51 % entre janvier et août. Et la satisfaction quant à la politique menée diminue aussi : elle n’est que de 43 %. C’est ce que révèle le sondage réalisé par Tizi et Averty auprès de 1063 répondants. Les sujets qui fâchent le plus les sondés sont l’emploi, la lutte contre la corruption et le pouvoir d’achat.
Mais à regarder dans le détail, cette perte de confiance dépend énormément des catégories socio-professionnelles (CSP). Chez les CSP A et B, elle a plongé de 25 points en six mois, passant de 58 % à seulement 33 %. A l’inverse, les CSP D et E sont de plus en plus confiantes (une hausse de 14 points).
Les femmes lui font de moins en moins confiance
Abdelilah Benkirane a aussi perdu de la popularité auprès des femmes. Elles étaient 64 % à lui faire confiance en janvier contre seulement 43 % aujourd’hui. Cette chute est probablement liée aux propos du chef du gouvernement sur le rôle de la femme dans la société. En terme d’âges, cette chute concerne surtout les 45-55 ans. Ils étaient 57 % à accorder leur confiance au chef du gouvernement il y a six mois. Ils ne sont maintenant que 35 %. Cela s’explique peut-être par le projet de loi reculant l’âge de la retraite à 62 ans.
La popularité peut passer du simple au double selon les ministres. Le ministre le plus populaire est celui de la Santé, Houcine El Ouardi. Les Marocains accordent aussi leur confiance à Aziz Akhennouch (ministre de l’Agriculture) ou encore Aziz Rabbah (ministre de l’Equipement et des transports). En revanche, d’autres ministres reçoivent de très mauvais scores : seulement 3,3 Marocains sur dix font confiance au travail d’Abdelâdim El Guerrouj (ministre délégué à la Fonction publique).
Certains ministres restent inconnus
La confiance ne semble pas corrélée à la notoriété. Les ministres les plus connus sont Mohammed El Ouafa (aux Affaires générales), Aziz Rabbah, Mustapha Ramid (à la Justice) et Houcine EL Ouardi. A l’autre bout de l’échelle de la célébrité : des ministres femmes principalement. Fatema Marouane, ministre de l’Artisanat et de l’économie sociale et solidaire, n’est par exemple connue que par 18 % des sondés.
Ce sondage s’est aussi intéressé à la vision que les Marocains ont de l’opposition. Et là encore, la confiance est en baisse (elle est descendue à 14 %). Il en va de même pour sa visibilité et sa crédibilité.
A la bonne heure!Décidément ,Mr Ben Kirane semble sur le bonne voie car un premier ministre qui plairait aux riches aurait été une catastophe pour le pays.Il avait déjà eu l’honneur et le privilège de déplaire aux vieux loups de l’USFPIQ et le voici ,aujourd’hui, qui confirme en se démarquant des capitalistes .
Reste les femmes à moitié nues,pardon à moitié couvertes…of et puis merde!C’est tout comme.Celles qui ,avec leurs époux-quand elles sont mariées-sont « victimes de migraine chronique »,mais bien portantes pour faire les merceries et les maisons de couture…Naturellement,elles détestent ce physicien trop galant…