« Il y a ce que j’appelle les rythmes de la nature, il y a des périodicités comme le chant de l’aube et certains crescendos au cours des saisons », explique Pijanowski à The Verge. L’homme se présente comme un écologiste de paysage sonore, un terme qu’il a inventé il y a trois ans pour évoquer une nouvelle approche dans l’étude du son. Le scientifique pense qu’il est nécessaire d’écouter la Terre pour comprendre plusieurs phénomènes qui surviennent dans le monde naturel.
C’est ainsi qu’il a décidé, accompagné d’une équipe de scientifiques, d’enregistrer chaque son que la planète émet, dans le cadre du Global Soundscape Project, qui aboutira à la création d’une carte des sons du monde entier. A terme, le scientifique pense que « l’analyse de l’interaction de ces sons pourrait nous renseigner sur des faits importants sur l’état du monde, à savoir prévoir l’arrivée d’une pollution ou d’une espèce invasive ».
Pour concrétiser son projet, des micros ont été posés dans plusieurs coins de la planète, une application mobile a même vu le jour afin de faire participer les intéressés à alimenter cette base de données sonores. Une fois tous les sons enregistrés, un algorithme devra être développé afin de faciliter le traitement de ces informations, vu « qu’il est impossible pour les développeurs d’écouter tous ces enregistrements ».
Mission impossible !