Les instructions royales concernant l’affaire du projet Madinat Badès de la CGI à Al Hoceima remuent plusieurs départements de l’état. Depuis le début de la semaine, ce sont les ministères de l’intérieur, de l’habitat, ou encore celui de l’économie et des finances via l’Inspection Générale des Finances qui se sont mis en branle. C’est au tour de la justice et de la BNPJ de s’en mêler. L’affaire est maintenant devant les tribunaux, rapporte le quotidien l’Economiste dans son numéro du 27 août, en citant le ministre de la justice, Mustapha Ramid.
Le roi avait déjà averti Nizar Baraka de ce qui se passait à El Hoceima
La même source poursuit que si les inspecteurs du ministère des finances veillent à contrôler s’il y a eu des montages financiers, la justice, elle, enquête plutôt sur les niveaux de responsabilité dans cette affaire. A cet effet, Al Akhbar Al Yaoum rapporte que les acquéreurs lésés ont été entendus par la BNPJ, notamment pour connaître leur version des faits. La principale information nous vient d’Al Massae qui relève que le roi avait par le passé averti Nizar Baraka, à l’époque ministre des finances, de la lenteur des travaux de la CGI à Al Hoceima. Selon le quotidien, le souverain aurait demandé à l’actuel président du CESE de veiller au bon déroulement du lancement du projet.
Pour rappel, le 23 août, des instructions royales avaient été données aux ministères des Finances et de l’Intérieur pour les inviter à trouver « des solutions immédiates aux problèmes des bénéficiaires d’un lotissement à Al Hoceima ». Une enquête a été lancée par une commission mixte des deux ministères. Elle fait suite à des requêtes de MRE ayant remarqué des irrégularités entre les cahiers de charge de la CGI et ce qui leur a été présenté sur place.
Le problème de la corruption est récurrent dans notre société, en tant que phénomène politique et social a pris une dimension maladive.Vive la transparence!!! Qu’est ce qu’on deviendrait sans SM c’est là toute la question???