Quatre personnes ont été interpellés, dans le cadre de l’enquête sur l’effondrement de trois immeubles au quartier Bourgogne à Casablanca, selon une source proche de l’enquête citée par l’AFP.
Le propriétaire du logement en travaux est décédé dans l’accident – son corps sans vie a été le dernier récupéré sous les gravats lundi -, mais ses deux fils ont été interpellés, a indiqué à l’AFP une source proche de l’enquête. L’entrepreneur en charge des travaux a également été arrêté et placé en détention, au même titre que l’architecte, a précisé cette source, notant que « l’enquête se poursuit ».
« Les raisons directes semblent être liées à des travaux menés sans autorisation et de nombreux ajouts dans des habitations qui à l’origine étaient prévues pour être du RDC+ 1 », a confirmé le ministre de l’Habitat, Nabil Benabdellah, sur les ondes d’Atlantic Radio.
« Il faut sortir de l’informel dans la construction et il faut que les pratiques de corruption qui peuvent exister et les passe-droits obtenus soient combattus », a-t-il ajouté.
Alors que le gouvernement a été critiqué pour son manque de communication durant les quatre jours de recherches, M. Benabdellah a assuré que celui-ci suivait « ce qui se passe». Le gouvernement « veillera à ce que l’enquête soit menée jusqu’au bout et que des décisions soient prises concernant les responsabilités », a-t-il avancé.
Dans un communiqué, la préfecture du Grand Casablanca a de son côté défendu son action, et réfuté « les accusations gratuites véhiculées par certains médias ».
Il faut controler l’application des lois sur l’urbanisme et eclaircir les missions et responsabilites de chacun des organismes.