Le 24 mai dernier, un homme entrait dans le musée juif de Bruxelles. Il abattait froidement quatre personnes. Un couple de touristes Israéliens, une bénévole, et Alexandre Strens, un jeune juif marocain qui travaillait au musée.
Les familles se sont entendues pour que le corps du jeune homme, élevé dans la tradition juive par sa mère, soit inhumé au Maroc, son père étant un berbère kabyle vivant dans le Royaume. Philippe Blondin, président du musée juif de Bruxelles, a rendu un dernier hommage au jeune homme et à sa famille :
« La famille d’Alexandre est une famille magnifique, intégrée et d’une qualité exceptionnelle. La maman a élevé seule ses sept enfants ».
Après cette tuerie, un suspect avait été arrêté à Marseille en possession d’une kalachnikov et d’un revolver, des armes similaires à celles utilisées à Bruxelles. Mehdi Nehmmouche est un repris de justice de 29 ans, qui était parti combattre en Syrie aux côtés de l’EIIL. Son arrestation, en France, a relancé le débat de la protection du territoire contre ces jeunes jihadistes qui reviennent du front syrien, et considérés comme une réelle menace terroriste.
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