Le dynamisme économique chinois en fait rêver plus d’un. Mais Jia Zhang Ke est là pour leur rappeler les nombreuses failles d’un système qui exclut beaucoup de ses citoyens. Dans A touch of sin, à travers des vies ordinaires, le réalisateur dresse un portrait peu glorieux de la Chine contemporaine, sclérosée par le libéralisme sauvage et la corruption. Jia Zhang Ke s’est inspiré de faits divers d’une extrême violence : un jeune ouvrier qui se suicide, un homme spolié qui devient meurtrier, une réceptionniste humiliée… Une brutalité que seules la justesse et l’excellence de la réalisation rendent supportables.
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