Du 7 au 14 juillet, l’Ecole de littérature de Lagrasse, dans le sud de la France, phosphore sur la traduction. Les grandes lignes.
C’est un lieu de passage et d’échange. L’Abbaye de Lagrasse accueille pour une semaine douze écrivains venus des Etats-Unis, de France et du Maroc, répartis en trios pour se traduire mutuellement. Latifa Baqa, Omar Berrada, Mohamed Hmoudane, Mohamed El Khadiri, Hamid Zaïd rencontrent donc le musicien Jocelyn Bonnerave, le traducteur Bernard Hoepffner, la poétesse Lily Robert-Foley ou le critique Robyn Creswell. David Ruffel, un des initiateurs de l’Ecole de littérature, souhaite “faire travailler ensemble des acteurs de zones géographiques qui se connaissent, mais se méconnaissent aussi” et souligne l’importance de lier, sur le modèle des écoles des Beaux-Arts, production et formation. Une vingtaine d’étudiants participent aussi à des ateliers théoriques et pratiques, pour se lancer dans la traduction littéraire d’œuvres majeures et se former au contact des plus expérimentés. Ce travail collaboratif permet de faire passer le goût des langues et l’amour des plus grands auteurs, de Leftah à Joe McElroy, de Choukri à Lagarce, de Malika Moustadraf à Stacy Doris. Cette 3ème édition s’inscrit sur trois pays, trois continents et dans trois langues (arabe, anglais et français), dans un programme d’échanges de plus d’un an : les prochaines sessions, qui portent sur la création et sur la théorie, se dérouleront à Casablanca et à New York. Des travaux sont également à découvrir dans une prochaine publication.
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