“C’est peut-être l’édition la plus forte” : après la clôture du quinzième Festival d’Essaouira, Neïla Tazi, l’organisatrice, ne cache pas son plaisir. “Depuis quelques années, nous nous étions retrouvés avec un ‘Woodstock marocain’. Alors cette fois, nous avons voulu nous recentrer”, explique-t-elle. Résultat, une programmation plus pointue et plus de résidences travaillées entre artistes étrangers et gnaouis. Et ça marche. Par exemple, le talentueux guitariste de jazz français Sylvain Luc a massé des milliers de spectateurs devant sa scène. “Essayez la même chose à Casablanca, il n’y aura pas 300 personnes !”, jure Neïla Tazi. Pour les amateurs de 7i7a music, il y avait la scène Méditel. Hoba Hoba Spirit et Bob Maghrib y ont fait un carton. Et le clou de ce festival : la résidence osée et réussie entre la chanteuse britannique Eska et le maâlem superstar Hamid El Kasri.
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