Après les fleurs de grenade, qui symbolisaient l’Andalousie, rêve de tolérance, Najia Mehadji revient à la Galerie Shart pour présenter une nouvelle série d’œuvres. Dans “Spring dance”, l’artiste, qui partage sa vie entre Paris et Essaouira, donne une nouvelle impulsion à ses grands tracés sur fonds monochromes. Cette année, elle a délaissé les huiles pour expérimenter l’acrylique, qu’elle travaille avec des pinceaux asiatiques. Ces œuvres récentes, explique le galeriste Hassan Sefrioui, “sont inspirées des danses mystiques des derviches tourneurs, avec un mouvement intérieur- extérieur ou extérieur-intérieur”. Najia Mehadji réinterprète la calligraphie en retournant à l’essence du trait, en restituant la sensualité du mouvement, en déployant les plis et replis de la ligne. Certaines œuvres ont été faites en hommage au Printemps arabe, d’où le titre de l’exposition.
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