Le directeur de Dabateatr, Jaouad Essounani, inaugure, en partenariat avec le Goethe Institut et l’Institut français de Rabat, une programmation sous le signe de la Tunisie.
“Tawatounes”, c’est pour fêter le premier anniversaire de la révolution tunisienne ?
“Tawa”, c’est “Daba” en tunisien… En janvier et février, toutes nos activités sont aux couleurs de la Tunisie, avec des artistes invités comme Loubna Noomene, Mehdi Chakroune… Ce n’est pas une démarche opportuniste : il y avait des passerelles entamées depuis 5 ans avec Fadel Jaïbi et des artistes marginalisés qui ont joué un rôle très important dans la révolution. C’était pour nous un devoir artistique et citoyen de célébrer la victoire de nos amis opprimés.
“Tawatounes” amène une nouveauté : “La3bodaba”…
“La3bodaba” est un programme plus tourné vers les créateurs. Il y a deux moments : “T-Wiza”, trois semaines de résidence d’un artiste sur un thème. On voulait réhabiliter ce mot qui désignait un système de travail collectif de la terre… Ensuite, “les temps dart”, trois jours de restitution, avec deux autres activités. Le défi pour nous, c’est de trouver une programmation cohérente.
Assumez-vous une politisation plus marquée des travaux de la Compagnie Dabateatr ?
Dabateatr essaie d’être à l’écoute de son entourage, local, national ou international. L’art est quelque chose de profondément politique, mais surtout pas politicien. On est des porteurs d’interrogations et d’éveil.
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