Les différents tribunaux du royaume auront du pain sur la planche après le scrutin du 25 novembre. Plusieurs plaintes ont en effet déjà atterri sur les bureaux des procureurs. Elles concernent des irrégularités (utilisation de l’argent, mobilisation de moyens publics, etc.) constatées par certains candidats lors du déroulement de la campagne électorale. Mieux, des partis comme le PJD, l’Istiqlal, l’USFP et le PPS ont déjà entamé la rédaction de rapports volumineux, où ils consignent toutes les pratiques jugées frauduleuses de leurs rivaux politiques. “Ces rapports seront remis au ministère de l’Intérieur et serviront à formuler des recours devant le Conseil constitutionnel”, précise une source partisane. En attendant, la justice s’est déjà prononcée sur le cas du mandataire de la liste MDS à Kénitra. Interpellé en flagrant délit de corruption, il a été condamné, ainsi que son complice, à deux ans de prison ferme, assortis d’une interdiction d’éligibilité pendant deux mandats.
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