Dans un communiqué publié ce 3 juin, le parquet d’Al Hoceima annonce le transfert du dossier d’instruction de cinq personnes «arrêtées à Al-Hoceïma et placées en garde à vue pour leur implication présumée dans des crimes d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État ». Ces dossiers ont été transférés à la Cour d’appel de Casablanca suite à une décision de la Chambre criminelle près de la Cour de cassation. La même source précise que ces cinq personnes ont été transférées à la prison d’Oukacha à Casablanca.

Parmi elles, le leader du mouvement de contestation du Rif, Nasser Zafzafi qui a pu rencontrer des avocats de son comité de défense ce 3 juin au siège du Bureau national de police judiciaire. L’un d’entre eux, Abdessadak Elbouchattaoui, affirme que le chef de  file du Hirak « est dans de bonnes dispositions physiques et mentales » dans un statut publié sur Facebook. Bien qu’il déplore « la violence physique » dont  Nasser Zafzafi aurait fait l’objet à Al Hoceima, l’avocat affirme que la BNPJ de Casablanca s’est comportée avec son client dans le respect de la loi. Contacté par Telquel.ma, l’avocat n’a pu être joint.

Dans un Live Facebook diffusé par la page du site d’information amadalpresse.com, un autre avocat du comité de defense de Nasser Zafzafi, Mohamed Almou qualifie l’autorisation qui lui a été donnée de voir son client de “signe positif” et se dit “optimiste” concernant l’évolution de l’affaire impliquant son client.