Le gouvernement n’a toujours pas autorisé la visite au Maroc du Rapporteur spécial de l’ONU pour les droits de réunion pacifique et d’association, en dépit de deux demandes posées officiellement par le rapporteur. « Le Maroc avait reçu deux fois une demande officielle pour visiter le Maroc en 2011 et 2013, mais sans donner une réponse favorable de la part du gouvernement marocain », explique le porte-parole du rapporteur dans un mail envoyé à  l’agence de presse EFE. A noter que sans cette réponse, le Rapporteur ne peut pas faire de visite au Maroc, qui ne fait pas exception puisque 38 autres pays sont concernés. « Nous resterons attentifs quant à l’évolution des libertés (de réunion pacifique et d’association) indépendamment de l’organisation ou non d’une visite officielle au Maroc » affirme la même source à EFE.

Lire aussi :  Human Rights Watch condamne la « violente » dispersion des enseignants-stagiaires

Généralement, la situation  des droits d’association et de manifestation au Maroc fait l’objet de critiques de la part d’organisations des droits de l’homme comme Amnesty International ou Human Rights Watch ces dernières soulignent la difficulté pour de nombreuses associations d’être légalement reconnues. Les autorités font valoir de leur côté l’obligation légale de demander une autorisation préalable et le fait que des dizaines de manifestations se déroulent quotidiennement au Maroc sans qu’elle ne soient dispersées par la force ou inquiétées.