Une association sahraouie contrainte d’annuler sa première activité

Les autorités marocaines ont refusé l'accès au territoire à trois Espagnoles qui devaient animer une formation pour l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’Homme.

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Rue de Laâyoune. Crédit : David Stanley/Wikipedia.

L’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’Homme (ASVDH) est légale depuis début juin. Mais les autorités, indirectement, ont déjà empêché la tenue de sa première activité.

Comme l’explique l’agence de presse espagnole EFE, l’ASVDH devait organiser à Laâyoune une formation à destination des femmes sahraouies. Trois Basques devaient animer cette activité, mais le 31 juillet les autorités ne les ont pas autorisées à sortir de l’aéroport. Elles ont directement du reprendre un avion en direction de Las Palmas de Gran Canaria, aux Canaries.

D’après un communiqué de l’association en question, cet événement prévu entre le 31 juillet et le 4 août devait concerner le rôle de la femme sahraouie dans le conflit. Toujours d’après la même source, les trois Espagnoles, lors de leur venue à Laâyoune en janvier à l’occasion d’une autre activité, avaient déjà fait l’objet d’intimidation de la part des autorités. Ce qui pousse l’association à prétendre que le Maroc les considèrent comme des « personas non gratas ».

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